RÉPONDRE A L’APPEL DU CHRIST !
« Seigneur je sais que Tu me parles, mais je ne T’entend pas ! Pourquoi mon âme est elle sourde à Ta voix ? »
Voici le dilemme qui torture ceux qui pressentent l’appel du Christ mais n’osent pas dire « oui » de peur de se tromper .
Tous ceux qui ont répondu « présent » à l’appel du Seigneur sont passés par cette étape douloureuse, torturante .
C’est que l’appel au sacerdoce ou à l’engagement monastique n’est pas une « affaire » à prendre à la légère . C’est du « sérieux »!
Le chemin , lorsqu’on a accepté Sa demande, est long et difficile, semé de mille embuches dont les moindres ne sont pas celles liées à notre « ego ».
En effet ne confond on pas l’appel profond et le désir personnel ? Souvent c’est le cas . Peut etre même est ce une réponse à l’appel sacré qui est vite supplanté par le désir profane, celui suscité par l’orgueil . C’est une tragédie .
Beaucoup sont heureux de devenir prêtres mais ce bonheur est dilué par le flot des désirs egoistes: le port de la soutane qui donne une sorte de personnalisation « élitiste » dans la société (ce qui est vain et faux) le port des vetements sacerdotaux et la pratique des rites, qui place « au dessus de la mélée » (ce qui est totalement contraire à la foi et tres injuste)….
On se débat alors dans un monde d’illusions que l’on tient pour vrai, pour réalité .
Répondre à l’appel sacré quand on en a compris le sens, peut etre après des années d’erreurs et de tâtonnement, est tout à fait le contraire . Le moine, la moniale, le pretre, le diacre, tout en servant l’autre entren en lui ou elle même et sans cesse se met à l’écoute du Seigneur et obéit à Ses préceptes .
Il devient pasteur et porteur d’espérance, modele, repere, non par le faste ou l’autorité mais par sa gentillesse, son sens du service et du devoir, son engagement ….
Saint Seraphim de Sarov s’entretient avec le moine Timon et lui dit :
« Continue à semer, Père Timon, sème le blé partout et toujours. Sème-le sur la bonne terre, sème-le dans le sable, sur le roc, le long du chemin, et parmi les épines.
Il y a toujours l’espoir que quelque graine prendra racine, poussera, donnera du fruit, même si cela prend du temps. N’ensevelis pas le talent qui t’a été donné, mais place-le pour en avoir l’intérêt. » (traduit par Claude Lopez-Ginisty)
Répondre à l’appel du Christ requiert humilité, patience, réflexion, discernement , surtout discernement car sans cette qualité là, comment un pretre deviendra-t-il un juste confesseur
Appel gratuit :
06 33 56 21 77
RESPOND TO THE CALL OF CHRIST!
"Lord I know You are talking to me, but I can't hear You! Why is my soul deaf to Your voice? "
Here is the dilemma that tortures those who feel the call of Christ but dare not say "yes" for fear of being wrong.
All who responded "present" to the Lord's call have gone through this painful, torturing stage.
It is that the call to the priesthood or to the monastic engagement is not a "matter" to be taken lightly. This is serious "!
The path, once we accept His request, is long and difficult, strewn with a thousand pitfalls, not the least of which are those linked to our "ego".
In fact, don't we confuse the deep call and the personal desire? Often this is the case. Perhaps it is even a response to the sacred call which is quickly supplanted by profane desire, that aroused by pride. It's a tragedy .
Many are happy to become priests but this happiness is diluted by the flow of selfish desires: the wearing of the cassock which gives a sort of “elitist” personalization in society (which is vain and false) the wearing of priestly clothes and the practice of rites, which places “above the fray” (which is totally against faith and very unfair)….
We then struggle in a world of illusions that we take for real, for reality.
Answering the sacred call when you understand its meaning, perhaps after years of error and trial and error, is quite the opposite. The monk, the nun, the priest, the deacon, while serving the other, learns in himself or herself and constantly listens to the Lord and obeys His precepts.
He becomes a pastor and bearer of hope, models, locates, not by pomp or authority but by his kindness, his sense of service and duty, his commitment ....
Saint Seraphim of Sarov talks to the monk Timon and says to him:
"Keep sowing, Father Timon, sow wheat everywhere and always. Sow it on good soil, sow it in the sand, on the rock, along the way, and among thorns.
There is always the hope that some seed will take root, grow, and bear fruit, even if it takes time. Don’t bury the talent you’ve been given, but put it there to have an interest. "
Responding to the call of Christ requires humility, patience, reflection, discernment, especially discernment because without this quality, how will a priest become a just confessor
What is "autocephaly ".
A church can be "autonomous" , and that is to say that it is under the patriarcal protection of a great church which has given a great possibility of self governance
A church can be "aucephalous", and in that case two possibilities :
1 autocephalous given by oecumenical patriarchate for example
2 autocephalous given by inner synod ( example : UAOC 1921 Metropolitan Vasyl Lypkivsky)
Our case : we where a member of UAOC (metropolitan Kallistos (Montsolve) delegate of the primate Mefodyi Kudriakov, in France and, when bishop Kallistos was retired we where alone so in 2005 we claimed that we were free , autocephalous as Byzantine Church ouside of Borders (EBHF)
Qu'est-ce que"l'autocéphalie"?
Une église peut être "autonome", c'est-à-dire qu'elle est alors sous la protection patriarcale d'une grande église qui a donné une grande possibilité d'auto-gouvernance
Une église peut être "autocéphale", et dans ce cas deux possibilités :
1 autocéphalie donnée par le patriarcat œcuménique par exemple
2 autocéphalie donnée par le synode intérieur ( exemple : UAOC 1921 Metropolitan Vasyl Lypkivsky)
Notre cas : nous étions membre de l'UAOC (métropolitain Kallistos (Montsolve) délégué du primat Mefodyi Kudriakov, en France et, lorsque l'évêque Kallistos a pris sa retraite, nous étions seuls donc en 2005 nous avons opté pour notre liberté et déclaré notre autocéphalie comme Église byzantine hors Frontières (EBHF)